Une photo qui se perd parmi des milliers d’autres, lorsqu’on visite le musée du génocide à Phnom Penh. On y découvre des murs entiers de photos des victimes des Khmers rouges, sous le régime de Pol Pot, dans cet ancien lycée français, reconverti en prison de guerre entre 1975 et 1979.
Personne n’a été épargné. Pas même les enfants. Leurs rires que l’on entend à nouveau résonner dans les rues de Phnom Penh se sont, pendant de trop longues années, éteints. Pour laisser place à un silence de terreur ou aux cris de la torture.
Parce qu’on oublie trop vite…